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Troubles des apprentissages

Tout savoir sur la dyslexie (partie 1)

05/04/2025

Tout savoir sur la dyslexie (partie 1)

Qu'est ce que la dyslexie ou trouble du langage écrit?

 

La dyslexie est un trouble d'apprentissage qui affecte la capacité d'une personne à lire, écrire et orthographier de manière précise et fluide. Les personnes atteintes de dyslexie peuvent avoir des difficultés à identifier les mots et les lettres, à comprendre le sens des phrases et à épeler des mots correctement. La dyslexie est souvent associée à des problèmes de traitement phonologique, c'est-à-dire la capacité à entendre, distinguer et manipuler les sons de la parole.

 

Les personnes qui en sont atteintes peuvent également avoir des difficultés à traiter l'information visuelle, à se concentrer et à mémoriser des informations. La dyslexie est un trouble neurologique qui peut avoir un impact significatif sur la réussite scolaire et professionnelle d'une personne.

 

Cependant, le plus important à retenir, est qu'un diagnostic précoce et une prise en charge appropriée permettent d'apprendre à compenser leurs difficultés et à développer des stratégies efficaces pour réussir.

 

Que dit la recherche actuelle sur ses causes?

 

Les causes exactes de la dyslexie ne sont pas encore complètement comprises et il est probable que la dyslexie soit causée par une combinaison complexe de facteurs, impliquant des interactions entre la génétique, l'environnement, et le développement cérébral.
Actuellement, elles restent un sujet de recherche actif.
Cependant, il existe plusieurs hypothèses sur les causes organiques et fonctionnelles. En voici quelques exemples.

 

Du côté des causes organiques, plusieurs pistes sont explorées :

1.  Facteurs génétiques : Des études ont montré que la dyslexie peut être héritée, avec des variations dans les gènes impliqués dans la formation des connexions cérébrales liées à la lecture.
2.  Anomalies cérébrales : Des études d'imagerie cérébrale ont révélé que les personnes atteintes de dyslexie ont souvent des anomalies dans les régions du cerveau qui sont importantes pour le traitement de la lecture. Une des hypothèses suggère que la dyslexie peut être causée par une migration neuronale anormale pendant le développement embryonnaire, ce qui peut entraîner des anomalies dans la formation des connexions cérébrales nécessaires pour la lecture. Selon cette hypothèse, les neurones impliqués dans la lecture ne migrent pas correctement vers les zones du cerveau qui leur sont destinées pendant le développement embryonnaire. Cela peut entraîner des anomalies dans la formation des connexions cérébrales qui sont importantes pour le traitement de la lecture.
3.  Problèmes de développement prénatal : Des facteurs tels que l'exposition à l'alcool, au tabac et à d'autres toxines prénatales peuvent affecter le développement du cerveau et augmenter le risque de dyslexie.

 

Du côté des causes fonctionnelles, différentes théories cohabitent :

  •   La théorie phonologique : Cette théorie suggère que les difficultés de lecture chez les personnes dyslexiques peuvent être liées à des problèmes dans la façon dont le cerveau traite les sons de la langue. Les recherches ont montré que les personnes dyslexiques ont des difficultés à segmenter les mots en sons individuels et à comprendre comment les sons de la langue correspondent aux lettres. Il est possible que ces difficultés phonologiques soient liées à des anomalies dans les régions du cerveau impliquées dans le traitement phonologique.
    -   La théorie visuelle : Cette théorie suggère que les difficultés de lecture chez les personnes dyslexiques peuvent être liées à des problèmes dans la façon dont le cerveau traite les informations visuelles, telles que la forme et la position des lettres. Il est possible que ces difficultés visuelles soient liées à des anomalies dans les régions du cerveau impliquées dans le traitement visuel.
    -   La théorie du traitement temporel : Cette théorie suggère que les difficultés de lecture chez les personnes dyslexiques peuvent être liées à des problèmes dans la façon dont le cerveau traite les informations temporelles, telles que la perception de la durée et la coordination temporelle des mouvements des yeux pendant la lecture. Il est possible que ces difficultés de traitement temporel soient liées à des anomalies dans les régions du cerveau impliquées dans la perception temporelle et la coordination des mouvements oculaires.
    -  Problèmes de mémoire de travail : Les personnes atteintes de dyslexie peuvent avoir des difficultés avec la mémoire de travail, qui est importante pour la lecture et l'écriture.

 

Il est important de noter que ces hypothèses ne sont pas encore pleinement comprises et qu'il est également possible les symptômes associées à la dyslexie soient le résultat d'une combinaison de plusieurs facteurs : génétique, développemental et environnemental.

 

Quelles sont les différentes étapes pour obtenir un diagnostic complet et précis?

 

Pour obtenir un diagnostic complet et précis, il est important de respecter différentes étapes. Vous les retrouvez ci-dessous listées dans l'ordre et en fonction des acteurs concernés.

 

1- Les parents

On ne le dira jamais assez mais les parents sont les personnes qui connaissent le mieux leur enfant. Souvent, ils observent très rapidement l'apparition de certaines difficultés à la maison.
En maternelle, ils peuvent observer que leur enfant ne retient pas le nom des lettres et notamment celles de son prénom.
En CP,  l'enfant ne mémorise pas ou très difficilement le son des lettres, inverse ou confond des sons, invente la fin des mots. Sa lecture reste très lente, hachée, il ne retient pas ce qu'il lit, il se fatigue très vite ou évite le plus possible de lire.
Il peut présenter une ou plusieurs de ces difficultés mais les parents remarquent que la lecture lui demande beaucoup d'efforts. Inversement, l'enfant peut présenter ces difficultés et ne pas présenter de dyslexie. D'où l'importance de suivre toutes les étapes du diagnostic que nous allons aborder.

 

2- L'enseignant

Avec les années de pratiques, les enseignants ont l'habitude détecter très rapidement dans la scolarité les difficultés nécessitant la consultation de professionnels de santé. Ils alerteront les parents, notamment au moment des passations des évaluations nationales, mais aussi tout au long de l'année en fonction de l'évolution de l'enfant.
Il est important que les parents se sentent suffisamment à l'aise avec l'enseignant pour le contacter en cas de difficultés constatées lors des devoirs et pour aborder avec lui leurs doutes. Ces échanges accélèreront la compréhension globale des difficultés de l'enfant.

 

3- L'enseignant spécialisé à dominante pédagogique du RASED

Le Réseau d'Aide Spécialisée aux Elèves en Difficulté est un réseau méconnu et les enseignants qui le constituent son de moins en moins nombreux. Cependant, le réseau doit être présent, en cas de besoin, sur l'ensemble des écoles. 

Vous pouvez solliciter l'enseignant spécialisé via l'enseignant de votre enfant si celui-ci ne l'a pas déjà fait.
Il peut évaluer les compétences scolaires de votre enfant, fournir des stratégies d'enseignement aux enseignants, mettre en place un suivi en petit groupe au sein de l'école, fournir aux parents des stratégies de soutien à la maison, et/ou les orienter vers des professionnels de santé.

 

4- Les médecins

Il est indispensable avant de lancer le processus des bilans d'écarter tout trouble sensoriel qui pourrait affecter la lecture. Aussi, il est nécessaire de consulter un médecin qui pourra réaliser des bilans visuels et auditifs ou orienter les parents vers des spécialistes comme des ophtalmologues, ORL, orthoptistes...

 

5- Le psychologue scolaire et/ou le neuropsychologue

A ce stage, si les causes sensoriels ont été écartés, il est important d'évaluer les fonctions cognitives, telles que la mémoire, la compréhension du langage pour cibler avec précision les forces et les points faibles de l'enfant. Les tests psychotechniques peuvent être réalisés par le psychologue scolaire en fonction de sa spécialité ou par le neuropsychologue. L'avantage du psychologue scolaire est la gratuité de la passation des tests. Cependant, lorsque ce premier bilan induit des évaluations complémentaires notamment sur les fonctions exécutives, la consultation d'un neuropsychologue sera nécessaire.

 

Par ailleurs, il peut repérer les difficultés psycho-affectives de l'enfant. En effet, il est important de ne pas négliger cet aspect car une gestion mal maîtrisée des émotions peut être à l'origine de nombreuses difficultés scolaires dont les difficultés en lecture.

 

6- L'orthophoniste

L'orthophoniste est un professionnel de santé qui évalue et traite les troubles de la communication, y compris les troubles du langage écrit. Si les premiers bilans n'expliquent pas les difficultés que rencontrent votre enfant, un bilan chez l'orthophoniste sera nécessaire pour poser le diagnostic de dyslexie. Il est à noter que même si une prise en charge chez l'orthophoniste pour des difficultés de lecture  peut être mise en place dès le CP pour les difficultés les plus importantes, un diagnostic de dyslexie ne pourra être poser avant la fin du CE1.

 

Conclusion

La dyslexie n'est ni un phénomène de mode, ni un problème psychologique, ni un manque de motivation. Il s'agit d'un trouble neurodéveloppemental qui façonne le cerveau de l'enfant dès la phase embryonnaire. Il n'y a pas de médicaments et on ne guérit pas de ce trouble qui n'est pas une maladie.

Pour poser un diagnostic de dyslexie qui est un diagnostic par exclusion, il est important de suivre des étapes précises pour exclure d'autres causes et pathologies et ainsi poser un diagnostic différencié juste et précis. Faire appel à plusieurs professionnels compétents dans ce domaine évitera toute erreur de diagnostic et permettra de proposer une prise en charge et des stratégies adaptées.

Enfin, on ne le dira jamais assez donc, nous le redisons et ne cesserons de le dire, plus la prise en charge sera précoce, plus l'enfant gagnera du temps, profitera au maximum de tous les apprentissages, gardera sa motivation et sa confiance en soi.

 

Les mystères du Cerveau d'un enfant avec un TDAH enfin dévoilés

05/03/2025

Les mystères du Cerveau d'un enfant avec un TDAH enfin dévoilés

Pour comprendre ce que vivent les enfant avec un TDAH, nous allons entrer à l'intérieur d'un cerveau humain, puis nous verrons ce qui se passe pour un enfant atteint de ce trouble et enfin nous abordons les conséquences directes de ces dysfonctionnements. 

 

 

Le rôle des neurotransmetteurs


Dans notre cerveau, il existe de nombreux neurotransmetteurs qui jouent des rôles essentiels dans la communication entre les neurones. Il y a notamment trois neurotransmetteurs qui jouent des rôles indispensables à notre équilibre et à notre bien-être : la dopamine, la sérotonine, la noradrénaline ou norépinéphrine.

 

  • La dopamine est impliquée dans la régulation de l'humeur, de la motivation, du plaisir et de la récompense.

 

  • La sérotonine joue un rôle dans la régulation de l'humeur, du sommeil, de l'appétit et de la digestion.

 

  • La noradrénaline ou norépinéphrine : aide à la régulation de l'attention, de l'éveil et des réponses au stress.

 

Les systèmes dopaminergique, sérotoninergique et noradrénergique ne fonctionnent pas toujours correctement.

 

 

Dans le cerveau d'un enfant avec TDAH (Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité)

 

Dans le Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité, ces 3 systèmes (dopaminergique, sérotoninergique, noradrénergique) peuvent dysfonctionner.

Pour comprendre l'impact de cette dysrégulation, imaginez les transporteurs de ces neurotransmetteurs comme les portes battantes d'un saloon dans un vieux western. Lorsqu'ils fonctionnent correctement, ces portes permettent aux neurotransmetteurs d'entrer et de sortir des neurones sans problème, maintenant ainsi une communication fluide et efficace.

 

Dans le cas du TDAH, les "portes du saloon" sont dysfonctionnelles. Elles peuvent être coincées en position ouvertes ou fermées, elles peuvent aussi être défectueuses ou rarement ouvertes. 

 

Dans ces 3 situations, soit il y a moins de neurotransmetteurs disponibles soit ils sont moins efficaces.  La régulation de l'humeur, de la motivation, du plaisir, du sommeil, de l'appétit, de la digestion, de l'attention ainsi que la réponse au stress s'en trouvent affectées entraînant des symptômes tels que l'inattention, l'hyperactivité et l'impulsivité.

 

Mais voyons concrètement ce qu'impliquent ces dysfonctionnement dans le quotidien d'un enfant avec un TDAH.

 

 

Les conséquences d'un dysfonctionnement au niveau des systèmes dopaminergique, sérotoninergique et noradrénergique 

 

Les conséquences sont nombreuses et varient d'un individu à un autre. Nous pouvons citer de manière non exhaustive les difficultés suivantes :

 

  • Des difficultés dans la régulation de l'attention et de la concentration. les enfants avec TDAH ont une grande difficulté à se concentrer sur une tâche et à maintenir son attention sur une durée prolongée.

 

  • Une dérégulation du système de récompense et de motivation. Les enfants concernés ont beaucoup de mal à se motiver pour engager une action, ils ont facilement tendance à procrastiner. Il leur est également complexe de rester engagé sur une tâche sans s'éparpiller. De plus, l'absence de récompense et de motivation peuvent conduire à des phénomènes d'addiction ou à des comportements à risque.

 

  •  De l'hyperactivité. Le cerveau ayant du mal à réguler l'excitation et le niveau d'activité, les enfants concernés peuvent manifester une activité motrice excessive, une impulsivité, une impatience. Ils peuvent avoir des difficultés à rester assis, à attendre leur tour. Ils ont tendance à interrompre fréquemment les autres.

 

  • Une focalisation extrême. A l'inverse des difficultés d'attention, ce phénomène se caractérise par une concentration intense et prolongée sur une tâche ou une relation particulière, souvent à l'exclusion de tout le reste. Cet état d'hyperfocalisation peut faire perdre toute autre notion comme celle du temps. Bien que cela puisse être productif, la trop grande focalisation peut aussi entraîner une négligence d'autres responsabilités et une difficulté à changer de tâche une fois engagé. 

 

  • Des difficultés de contrôle de l'impulsivité. Vous pouvez observer chez certains enfant, des comportements impulsifs automatiques (paroles, gestes, décisions...)

 

  • Une grande fatigue . Souvent, le TDAH est associé a une sensation de fatigue constante ainsi qu'une diminution de l'énergie.

 

  • Des problèmes dans la régulation des émotions. Les enfants concernés peuvent avoir des sautes d'humeur et des difficultés à gérer le stress.

 

  • De la tristesse, un retrait social ou une perte d'intérêt pour les activités. Un déficit ou un déséquilibre notamment de la sérotonine (appelée l'hormone du bonheur) peut entraîner ces états difficiles à vivre.

 

  • De l'anxiété. Le trouble peut générer des comportements anxieux ou phobiques. 

 

  • Des troubles du sommeil. Les enfants peuvent éprouver des difficultés à s'endormir ou à rester endormis, ce qui peut avoir un impact sur leur humeur et leur concentration.

 

  • Des troubles alimentaires. Le trouble peut avoir une influence sur l'appétit des enfants, menant à des comportements alimentaires perturbés, comme la suralimentation ou le refus de manger.

 

  • Des troubles du comportement : des comportements impulsifs, agressifs ou opposants, affectant les interactions sociales.

 

Les conséquences du TDAH peuvent être nombreuses et peuvent être difficiles à vivre pour les enfants atteints.

 

 

Conclusion

 

La perturbation des systèmes de la dopamine, de la sérotonine et de la noradrénaline a des impacts importants dans la vie des enfants TDAH. Ces symptômes pas toujours compris et peu mis en lien avec un TDAH peuvent gravement fragilisés l'estime et la confiance en soi.
Si vous avez un doute, n'hésitez pas à consulter un médecin spécialisé dans ce trouble, il proposera à votre enfant des solutions pour réduire les conséquences du trouble et mettre en place des aménagements qui lui faciliteront grandement la vie.

Bénéfices surprenants de la cuisine sur le développement des enfants

05/02/2025

Bénéfices surprenants de la cuisine sur le développement des enfants

Cuisiner avec votre enfant ne se limite pas aux plaisirs culinaires, c'est une aventure éducative où chaque geste renforce la motricité, enrichit le langage, développe la lecture, tout en élargissant leurs connaissances du monde.

 

Au niveau du langage :


Pour comprendre l'intérêt de cuisiner avec votre enfant sur le langage, plongeons-nous quelques secondes dans la théorie.
Après des années de débat, les chercheurs s'accordent sur le fait que le développement du langage est épigénétique. C'est à dire que notre capacité à parler dépend en partie de nos prédispositions biologiques génétiques mais également de facteurs environnementaux qui peuvent modifier l'expression de nos gènes.
Dans les facteurs environnementaux, les facteurs qui vont nous intéresser, ici, sont les interactions sociales et l'exposition précoce au langage.
Ces 2 conditions sont indispensables. En effet, de plus en plus d'enfants sont exposés au langage via des écrans (télé, tablette, ordinateur...) mais n'interagissent que très peu avec des adultes ou avec d'autres enfants. Nous constatons actuellement un effondrement des compétences langagières chez les jeunes enfants scolarisés en maternelle.

 

Partager un temps récréatifs basés sur les échanges verbaux, va non seulement exposer votre enfant à la langue, renforcer les interactions sociales mais également développer de nombreuses autres habiletés comme par exemple :

 

  • Le vocabulaire : les enfants apprennent de nouveaux mots du quotidien en lien avec les ingrédients, les ustensiles et les techniques culinaires.

 

  • La compréhension orale : ils vont pouvoir améliorer leurs capacités d'écoute, d'attention auditive et de compréhension.

 

  • L'expression : cuisiner ensemble encourage la conversation et l'échange, permettant aux enfants de poser des questions, de répondre et d'exprimer leurs opinions.

 

  • La narration et la description : Décrire les étapes de la recette ou le processus de cuisson aide les enfants à structurer leurs pensées et à améliorer leur capacité à raconter et à décrire.

 

  • L'utilisation de phrases de plus en plus complexes : Les parents peuvent encourager les enfants à utiliser des phrases de plus en plus complexes pour décrire ce qu'ils font, renforçant ainsi la syntaxe et la grammaire.

 

  • Leur capacité d'imitation : Cuisiner permet aussi aux enfants de jouer des rôles (chef, assistant, etc.), ce qui renforce leurs compétences de communication. En effet, les enfants acquièrent et perfectionnent leurs compétences en langage orale par un mécanisme d'imitation.

 

En résumé, cuisiner avec son enfant est une activité riche en interactions verbales, ce qui soutient le développement du langage de manière ludique et engageante.

 

 

Concernant la motricité :

 

Faire la cuisine avec votre enfant offre de nombreuses opportunités pour développer leur motricité, à la fois fine et globale. Voici comment :

 

La motricité fine se renforce par :
    
    - La manipulation d'ustensiles : utiliser des couteaux adaptés, des cuillères, des fouets, des pinces... aide les enfants à affiner leur coordination œil-main.
        
    - Le transvasement : verser avec précision les ingrédients d'un contenant à un autre encourage la dextérité.
        
    - Le découpe et l'épluchage : couper des légumes ou éplucher des fruits nécessite des mouvements précis et contrôlés, améliorant la motricité fine.
        
La motricité globale se développe par les activités suivantes :
    
    - Mélanger et pétrir : les mouvements larges et énergétiques nécessaires pour mélanger des ingrédients ou pétrir de la pâte renforcent les muscles des doigts, des bras et des épaules.
        
    - Porter et déplacer : transporter des bols, des plateaux ou des casseroles permet aux enfants de travailler leur équilibre et leur coordination globale.
        
La coordination bilatérale : Effectuer des tâches qui nécessitent l'utilisation des deux mains, comme tenir un bol avec une main et mélanger avec l'autre, aide à développer la coordination bilatérale.
    
La planification motrice : Suivre une recette et réaliser des étapes successives demandent de la planification et de l'organisation, ce qui contribue à la développement des compétences motrices qui sont la suite actes procéduraux planifiés et organisés.

 

Cuisiner régulièrement est donc une activité complète qui joue un rôle essentiel dans le développement moteur des enfants.

 

 

Pour les connaissances générales : 

 

En imitant les adultes ou des situations réelles, les enfants apprennent comment fonctionne leur environnement, ce qui peut les aider à mieux appréhender des concepts abstraits ainsi que les rôles sociaux.

 

Voici quelques aspects clés :

 

1. Découverte des ingrédients : les enfants découvrent différents types d'aliments, leurs origines, ou leurs bienfaits nutritionnels par exemple. Cela peut susciter des conversations sur la géographie, la biologie, la culture...
    
2. Apprentissage de techniques culinaires : en observant et en participant à la réalisation de recettes, les enfants apprennent des techniques de base telles que découper, mesurer et mélanger. Au-delà de l'aspect technique, ils développent leur compréhension des processus de transformation des aliments.
    
3. Connaissances scientifiques et mathématiques : la cuisine est une excellente occasion d'appliquer des concepts de sciences et de mathématiques, tels que les changements d'état (liquide à solide), les réactions chimiques (levée de la pâte) et les mesures (poids, volume, fractions).
    
4. Notions d'hygiène et de sécurité : Les enfants apprennent l'importance de l'hygiène alimentaire, comme se laver les mains, nettoyer les surfaces et utiliser les ustensiles de manière sécuritaire.
    
En intégrant ces aspects à l'activité de cuisine, les enfants peuvent acquérir une vision plus large et plus profonde du monde qui les entoure, tout en développant des compétences pratiques et cognitives essentielles.

 


Au niveau des compétences en lecture :

 

Cuisiner peut grandement aider les enfants à développer leurs compétences en lecture. Tout d'abord, cette activité va transmettre aux enfants le plaisir et l'utilité de la lecture. Puis de manière plus concrètes réaliser avec votre enfant des recettes va renforcer ses compétences au niveau :

 

  • de la fluidité : suivre une recette implique la lecture d'instructions étape par étape, ce qui aide les enfants à améliorer leur capacité à lire par une exposition accrue à l'écrit.
  • du vocabulaire : les enfants sont exposés à de nouveaux mots liés aux ingrédients, aux ustensiles et aux techniques culinaires. Cela permet d'enrichir leur lexique.
  • de la compréhension de texte : comprendre les recettes nécessite de saisir le contexte et les détails spécifiques.
  • de l'importance du séquençage et du sens de la lecture : les recettes suivent une séquence logique. Lire et suivre ces étapes aide les enfants à comprendre l'importance du sens (de gauche à droite, de haut en bas) dans lecture et dans l'exécution des instructions.

 

Ces activités liées à la lecture dans un contexte pratique et engageant aident les enfants à davantage pratiquer la lecture ainsi qu'à l'associer à des expériences positives et enrichissantes.

 

En conclusion, cuisiner avec vos enfants va bien au-delà du simple plaisir culinaire. Cette activité renforce leur motricité fine et globale en manipulant des ustensiles et en suivant des étapes précises. Les interactions verbales lors de la cuisine enrichissent leur vocabulaire, améliorent leur compréhension orale et encouragent l'expression et la narration. De plus, en découvrant divers ingrédients et techniques culinaires, ils développent des connaissances générales en géographie, biologie et mathématiques, tout en intégrant des notions d'hygiène et de sécurité. Enfin, cuisiner ensemble favorise l'apprentissage de la lecture en suivant des recettes, en enrichissant le vocabulaire et en comprenant l'importance du séquençage. En somme, cuisiner avec vos enfants est une aventure éducative complète et ludique, propice à leur développement global.

 

 

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